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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 14:54

 

 

Chacun sa définition du bonheur. Pour certains, cela rime avec «Amour, gloire et beauté », pour d’autres avec ile déserte et cocktails à volonté.

Une chose est sure, tout le monde cherche cet état d’allégresse, la quête du graal en quelque sorte.

Mais attention, dans l’idée que nous nous faisons tous du bonheur et dans notre manière de l’exprimer parfois, on se rend compte qu’un mot peut tout changer….

 

Nous sommes tous un jour « confrontés » au bonheur : naissance, mariage, promotion, voire beau voyage à grande échelle, dîner en amoureux ou entre amis, séance de shopping, bon livre ou film agréable à plus petite échelle.

Ce qui est pourtant disproportionné, en revanche, c’est l’expression de cette joie aussi intense qu’elle soit. Il faut bien le reconnaître, mais la phrase : « C’est que du bonheur » n’a pas de sens et est très restrictive.

Pour vous le prouver, voici quelques exemples concrets.

 

Exemple numéro 1 :

« Avoir un enfant, c’est que du bonheur »

Certes, donner et recevoir de l’amour, c’est beau.

Mais…si nous partons du principe que d’avoir un enfant, ce n’est que bonheur, cela induit forcément qu’il faut aimer respirer et changer des couches souillées (y-a-t ’il des scatos dans l’assemblée ?!), qu’il faut adorer les nuits morcelées (les clubbers n’ont qu’à bien se tenir) et qu’il faut particulièrement affectionner répéter en boucle les phrases du genre : « Ne mets pas tes doigts dans la prise ! » ou « Tes crottes de nez ne sont pas des biscuits apéro ! » (Répéter, c’est convaincre ?!).

 

 

Exemple numéro 2 :

« Participer à cette émission, c’est que du bonheur »

Beaucoup entendue dans les téléréalités et autres émissions toutes plus intelligentes les unes que les autres, cette expression signifierait donc que de se ridiculiser devant la France entière en se jetant à l’eau corps et âme (Loana, Jean-Edouard, spéciale dédicace !) ou en relevant des défis douteux, permettrait d’être heureux ?! Et dire qu’il y en a qui cherche la recette du bonheur depuis la nuit des temps alors qu’il suffirait de faire un casting sur TF1 pour jubiler et voir la vie en rose . Bougre d’idiots que nous sommes !

 

Chacun sa propre définition du bonheur mais pour éviter les malentendus, il vaut mieux s’abstenir d’utiliser des expressions toutes faites. Il y a du bonheur là où on veut bien le voir…

Alors n’hésitez pas à le dire, à l’écrire et à le faire savoir : lire mon blog, « c’est que du bonheur », non ???

On vous souhaite tout le bonheur du monde!
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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 17:40

Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant de retrouver ma spontanéité enfantine et le peu de filtre qui va avec. Pas vous ?

Problème : si nous nous mettons à exprimer tout ce qui nous passe par la tête, la fin du monde est pour demain.

 

Qui n’a jamais eu envie de se lâcher face à son patron incompétent, face à une vendeuse trop zélée, une amie mal coiffée, un mari nul en cuisine mais qui veut faire plaisir ?! Bien sûr, il serait dommage de les couper dans leurs élans respectifs et surtout de se faire jeter des pierres pour cause de « franchise enfantine » bien envoyée.

 

Non, mais imaginez si Michel Drucker gardait son apparence de papi de la télé, mais avec un état d’esprit et la gouaille d’un gamin de 4/5 ans : « Et tout de suite, sur mon canapé rouge que je ne peux plus voir en peinture tant ça fait longtemps que je m’y assois, j’accueille Michel Houellebecq. Bonjour Michel. Mais qu’est-ce que c’est que cette allure? Beurk, t’es pas très appétissant et puis, tu ne fais pas propre. D’ailleurs, si tu pouvais rester debout, car certes mon canapé est vieux, mais il ne faudrait pas le salir non plus… »

 

Je suis sure que cette envie de dire les choses vous brûle les lèvres, mais la société et les codes font que nous savons nous contrôler et faire bonne figure.

 

Récemment, j’ai dû tourner ma langue sept fois dans la bouche pour éviter de me mettre dans des situations improbables.

Je faisais du shopping dans un magasin qui vend aussi biens des vêtements que du blanc. C’est l’hiver, je porte donc un paletot (oui, alors les mots moches ou peu usités feront l’objet d’un autre texte plus tard !) et un sac à main (en été aussi d’ailleurs, je porte un sac à main !!). Je ne ressemble de ce fait nullement à une vendeuse. Pourtant, dans un rayon, je me fais interpeler par un homme d’une cinquantaine d’années, un genre de Georges Groney (le jumeau pas beau de Georges Clooney). Il me demande où est le rayon du linge de maison. Un renseignement et un sourire plus tard, il me tend un papier avec des dimensions pour une housse de couette et un drap housse. Il me demande de le conseiller et de venir avec lui dans le rayon. Je suis serviable, donc j’ai pris 10 minutes de mon temps pour l’aider : « Hummmm….ces tailles ne sont pas standards, ça va être difficile de trouver ? Sinon plutôt uni ou à motifs ? Plutôt coloré ou blanc ? » Mais comment te dire Georges ? Je ne suis pas vendeuse et je ne peux rien faire pour toi. Les dimensions de ton lit sont pour moi comme la vie des vers de pêche, ça m’indiffère et me fait perdre du temps d’en parler.

 

Autre lieu, autre situation : chez le coiffeur, au bac. Et bien, au lieu de me mouiller les cheveux et de me mettre du shampooing, la coiffeuse applique sans eau et directement un produit étrange sur ma chevelure de rêve (dont Raiponce est jalouse…en rêve, oui !!). Là, je tique et elle me précise : « Non, mais c’est un lavage de cuir chevelu ». Ok, je ne réponds pas mais j’ai envie de lui dire, comme Chouchou l’aurait fait : « Mais tu ne peux pas juste me mettre un shampooing pour cheveux sales !!!? C’est quand-même pas sorcier ! ». En même temps, si je tiens à garder ma chevelure intacte, il vaut mieux acquiescer d’un petit sourire en pensant à l’addition derrière, ce qui calme de suite. Douche froide sans eau. Génial !

 

Heureusement, le bon sens et les bonnes manières reprennent toujours le dessus. Et même s’il faut savoir garder une part de l’enfant qui est en nous, il vaut mieux que cela se manifeste à travers un plat de coquillettes au jambon devant un bon Disney qu’en s’exprimant de manière un peu trop vive et directe en société.

 

J’voudrais bien…mais j’peux point !
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23 janvier 2014 4 23 /01 /janvier /2014 16:27
En 1985, Bernard Menez, grande star du cinéma français (« Pleure pas la bouche pleine », « Le chaud lapin », « La frisée aux lardons »…que de films cultes !) et de la chanson (« Jolie poupée », « Les capotes », « Je me prends pour Al Pacino »…mes oreilles adorent !), fredonnait tel un pinson « Qu’est-ce qu’il a en haut ? » pour notre plus grand bonheur :
« C'est tu, monsieur
Ou mademoiselle
C'est il, c'est elle
C'est il , c'est il
Qu'est-ce qu'il me cache
Sous son ombrelle
Qu'est-ce qu'elle me cache
Sous son nombril »
Ces paroles, remplies de poésie et de métaphores toutes plus croustillantes les unes que les autres, n’ont pas pris une ride.
 
Qui aurait pu croire que près de 30 ans après, à Versailles, ville au serre-tête en velours et à la jupe écossaise portée sous le genou, les « messieurs-dames » de Bernard Menez se promenaient là ?
Les autochtones affichent le drapeau de « la famille pour tous » à leurs fenêtres, manifestent contre le mariage gay depuis des mois, se positionnent clairement contre l’IVG et pourtant, ils ignorent tout !
 
Une soirée comme tant d’autres, dans une brasserie de la ville autour d’un diner de fin d’année en famille.
Nous sommes assis à table, dégustant nos mets, quand 3 vieilles femmes très fardées entrent dans le restaurant. Jusque-là, rien de spécial…mise à part leurs manteaux de fourrure sentant la naphtaline ! Elles se mettent à notre niveau et tout en montrant du doigt notre table, l’une d’elles s’exclame : « la dernière fois, nous avions cette table ». Ce n’est pas très poli de faire ça, Mesdames…sauf que ces dames ne sont pas des dames ! Comme le Canada Dry, « Ça ressemble à l’alcool, c’est doré comme l’alcool… mais ce n’est pas de l’alcool », ces ladies avaient des apparences de femme, des tenues de femme…mais ce n’était pas des femmes ! Oh surprise ! Bienvenue à Versailles !
Leurs voix roques et leurs pommes d’Adam les trahissaient mais peu importe, ils semblaient assumer…jusqu’à aller recoiffer leurs perruques dans les toilettes des dames ! Qui a dit que les femmes ne savaient pas faire pipi debout ?!
 
A cet instant, comment ne pas revoir Christian Clavier en Katia, travesti, dans « Le Père Noel est une ordure » ? Il interprète ce rôle avec brio… « Avec qui ? Avec brio, c’est une expression ! ». Derrière un écran de télévision ou de cinéma, c’est hilarant, mais dans la vie de tous les jours ?
Charles Aznavour, de manière plus subtile que notre ami Nanard Menez ou que la troupe du Splendid, a quant à lui évoqué ce sujet dans sa chanson « Comme ils disent » en tentant de nous faire comprendre la souffrance de cet homme à l’apparence et au mode de vie peu communs.
Mais sommes-nous prêts à comprendre ? En ces périodes de régression et de non acceptation de l’autre, il est difficile de croire que nous sommes prêts à accepter ceux qui ne nous ressemblent pas.
 
D’ailleurs, et même si le sujet était tout autre dans le film « Les 3 frères », je ne peux que conclure en citant Pascal Légitimus et sa célèbre réplique : « Comme disait le philosophe Timothée Gustave, le Montaigne de chez nous, il faut cultiver la différence et non l'indifférence! »
 
 
 

 

Qu’est-ce qu’il a en haut, qu’est-ce qu’elle a en bas ?
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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 10:29

 

 

Tic tac, tic tac….vous l’attendiez, vous en rêviez et puis peut-être aussi que vous aviez une certaine pression à cause de cette fameuse horloge biologique ! Comme si passées un certain âge, les femmes étaient périssables, plus bonnes à grand-chose puisqu’elles ne seraient plus en mesure de procréer !

 

Cette fois, ça y est! Vous êtes enceinte…enfin, il vaudrait mieux dire en Sainte, parce que franchement, ce n’est pas toujours une partie de plaisir. Bien sûr, je ne vous apprends rien sur le premier trimestre et ses petits désagréments : nausées, vomissements, dégoûts, fatigue, et j’en passe…A quoi bon développer puisque tout a déjà été dit à ce sujet !

 

Mais il y a une chose dont on parle peu, c’est la réaction des autres à la vue de votre ventre rond qui fait parfois hésiter entre le fait que vous soyez bien une future maman et le fait que vous soyez juste une buveuse de bière chevronnée ! Plusieurs cas de figure se sont présentés à moi récemment :

 

L’autre jour, Noël approchant, je faisais du shopping. J’entre dans un magasin où on aime "la nature et les découvertes"…des paquets dans une main, mon téléphone collé à l’oreille de l’autre (oui, bon, ce n’est pas poli, mais ma conversation ne pouvait pas attendre…Oui, j’ai honte !). Pendant que je finissais mon appel visiblement indispensable, une vendeuse se précipite sur moi, me dépouille de tous mes sacs et futurs achats et part ! Là, je me retrouve comme une idiote, les bras ballants (j’en ai même oublié que j’étais en pleine communication) au milieu du magasin. « Allo ? Allo ? T’es là ? » Oui, je suis toujours là, mais je ne sais pas ce qui s’est passé ! Je finis par raccrocher, désepérée, en cherchant la tornade qui m’avait pris toutes mes affaires. Elle réapparait devant moi avec un grand sourire : « Bonjour Madame ! J’ai posé vos articles en caisse pour vous éviter de porter. Dans votre état, mieux vaut être prudente. Vous savez, quand j’étais moi-même enceinte, blablablabla…. ». Et nous voilà partie dans une conversation inattendue autour des problèmes gastriques du fils de la commerçante qui, du coup, fait du co-dodo avec ses parents, qui eux n’arrivent plus à retrouver un minimum d’intimité, etc….. ! Stop ! Elle était adorable, mais je ne voulais pas en savoir plus pour éviter les questionnements du genre : « Et si j’avais fait une grosse bêtise ? Il existe un SAV pour les bébés ? Comment ça, ce n’est ni échangeable, ni remboursable ?! ».

Autre lieu, autre contexte : la grossesse peut donner mal au dos et dans ce cas précis, il est fortement conseillé d’aller à la piscine ! Même en plein hiver avec un corps de cachalot. Se déshabiller puis se rhabiller dans une cabine aussi grande qu’un placard à balais n’arrange rien à l’inconfort de la situation ! Après un effort surhumain pour enfiler ses vêtements sur une peau humide avec les cheveux qui dégoulinent sur les épaules et le maquillage qui coule (on vous dit « épanouies » pour ne pas réveiller la bête féroce rongée par les hormones qui est en vous !), il faut se chausser en dehors de la zone des vestiaires. Et là, il est grand temps de faire face à la réalité : non seulement, vous ne pouvez plus chausser vos bottes en un tour de main et en restant debout, mais en plus, la galanterie est un concept inventé pour que les femmes croient encore et toujours au prince charmant ! Me voici donc dans cette posture. Tous les bancs sont occupés et j’attends mon tour à côté d’un vieux beau (enfin qu’il croit !). Une place se libère enfin et là, son instinct de mâle dominateur se réveille : il se jette sur les quelques centimètres carrés disponibles pour poser son gros derrière flasque. Ouh, mon coco, tu viens de t’attirer les foudres de la baleine en pleine gestation ! Je m’assois, tant bien que mal, par terre, à ses pieds et je râle en le fusillant de mon regard le plus noir tout en disant que c’est une honte ! Tout le monde le dévisage et je jubile, même si je ne joue pas la maline pour me relever ! Je n’ai peut-être plus un physique de sirène, mais je sais hurler aussi fort que celle des pompiers ! Prends garde !

 

Bien sûr, il y a aussi ceux que vous connaissez à peine, voire pas du tout, qui s’imaginent que votre corps a été donné à la science et que de ce fait, n’importe qui est en droit de vous toucher sans demander l’autorisation. Au début, c’est si irréaliste qu’il est difficile de réagir à chaud ! Mais après plusieurs mains baladeuses sur votre bidon, il est indispensable de riposter…Si vous vous trouvez face à une personne un peu bedonnante, rendez-lui la monnaie de sa pièce en lui caressant le ventre à votre tour ! Effet garanti ! Pour les autres, vous pouvez toujours prétexter que vous êtes juste ballonnées en ce moment…ça jette un froid mais c’est radical !

 

C’est au moment les plus simples et naturels de la vie que l’on s’aperçoit que l’Homme reste un animal : tantôt protecteur comme un loup avec ses petits (« pas touche mon ventre, sinon je mords ! »), tantôt féroce comme le loup et l’agneau (« la raison du plus fort est toujours la meilleure : je ne te laisserais pas ma place ni dans les transports, ni sur les bancs de la piscine ! »).

 

 

 

 

 

 

Enceinte, en Sainte!Enceinte, en Sainte!
Enceinte, en Sainte!
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19 mai 2013 7 19 /05 /mai /2013 22:59

Pollution, stress, fatigue…rien de tel qu’un petit massage pour se détendre !

 

C’est ce que je croyais jusqu’à ce jour où, ayant reçu une de ces fameuses box à tout faire qui arrivait à expiration, je me suis décidée à voyager en Asie…Et comme je suis très aventurière et fan de Jean-Jacques Goldman, j’ai préféré faire ce périple par « procuration » : pourquoi se casser la tête à préparer une valise, à prendre l’avion et subir le décalage horaire et la tourista, alors que Paris regorge de salon de massage thaï ?!

 

Adepte de la solution la plus sure, me voilà devant ce qui doit être ma réponse contre les tensions nerveuses.

Je voulais être dépaysée et c’est chose faite. Dès la porte passée, impossible de communiquer avec l’hôte de ces lieux. Je n’ai acheté ni "le Guide du Routard", ni "le thaïlandais pour les Nuls". Je suis dans l’embarras, mais comme il n’y a qu’une seule activité ici, je ne devrai pas avoir de mauvaise surprise.

 

Je laisse mes chaussures à l’entrée et chausse des tongs déjà portées…C’est une philosophie comme une autre et je me dis qu’à défaut de la tourista si j’étais réellement partie, je vais rentrer avec quelques champignons ! Miam !

 

Je descends dans une cave sombre où des lits sont installés les uns à côtés des autres. Un dortoir ? Un pensionnat ? Non, non, une ode à la promiscuité. Ici, on partage tout.

 

Je m’allonge et j’attends dans le noir. Là, un homme d’apparence frêle arrive. Il commence son travail.

Contrairement à son aspect, il a une poigne de compétiteur de bras de fer. Et là, je me rappelle que Bruce Lee aussi avait l’air inoffensif….

Il appuie avec ses doigts, enfonce son coude, donne le meilleur de sa détermination. Il me fait mal, vraiment mal. Mais le pire reste à venir !

Au moment où je crois qu’il a fini de me torturer, il grimpe sur le matelas et se met à danser la bourrée auvergnate sur mon dos !!! Pitié…….Mais qui l’a payé pour me martyriser ainsi ? Je me repasse en mémoire ce que j’ai fait de mal ! Rien, je n’ai rien fait.

Je pense qu’il lit en moi comme dans un livre ouvert et pour que j’avoue que je ne suis pas une sainte, il me prend par surprise : il redescend de son tapis de chair humaine et d’os broyés (mon dos !) et me fait comprendre qu’il faut que je m’assois. Je suis sure que le plus dur est derrière moi. Au moment où cette douce pensée m’envahit, il me met les bras en croix, me les plaque dans le dos et commence à me faire faire des cercles avec mon bassin ! Et d’un coup d’un seul, le sosie de Bruce (Lee, pas Willis…dommage!) me fait craquer violemment ! Quand je dis « craquer », je ne parle pas de séduction, mais du bruit sec que mon corps a produit. Je suis si surprise, que je me mets à hurler : thaïe aïe aïe !!

La stupeur passée, je m’allonge sur le dos. Mon bourreau me pose alors des saladiers en bronze sur le corps et les fait vibrer avec un gong.

De Bruce Lee, il se transforme alors en La Boule de Fort Boyard ! Je n’en peux plus, je veux que ça cesse ! Je pense à un tas de choses inutiles pour éviter de rire ou de pleurer…je ne sais plus trop bien quelle réaction je dois adopter.

 

La séance touche enfin à sa fin. Je m’habille très vite et refuse la boisson proposée en plus du massage…Je veux juste rentrer chez moi tant qu’il me reste un peu de lucidité et quelques muscles pour me porter.

 

La promesse de la prestation est respectée : pour être détendue, je le suis. Je me sens en vrac tel un puzzle !

Mes tensions ont disparu et je suis zen …

Cela me rend philosophe : après la torture, tout parait moins dur !!

 

 

 

 

 

 

MassageMassage

Massage

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8 novembre 2012 4 08 /11 /novembre /2012 22:12

souris

 

Un proverbe idiot dit : « La petite bête ne mange pas la grosse ».

Cette phrase est censée nous rassurer lorsque nous nous retrouvons aussi bien face à une mouche qu’à une mygale…

Et pour La Fontaine : « la raison du plus fort est toujours la meilleure »…enfin, face à une vipère, je ne suis plus si sure.

Il disait aussi : « On a toujours besoin d’un plus petit que soi ». Personnellement, je n’ai pas besoin d’une punaise ou d’un rat !

 

Nous avons tous vécu des histoires volantes, rampantes, piquantes, voire mordantes à cause de ces bébêtes.

Qui n’a jamais eu un moustique lui susurrant à l’oreille « le chant du réveil dézzzzindexzzzzzzzzzagréable en pleine nuit » ? Et c’est à cet instant même, qu’à notre tour, notre instinct bestial se révèle en nous et que la vue du sang ne nous effraye plus, au contraire ! Nous courons partout avec une chaussure à la main, le cheveu hirsute et l’œil ébloui par la lumière subitement allumée…

Parfois le trophée s’affiche en rouge sur le mur, parfois nous nous recouchons bredouille…avec des boules quies et au matin des gros boutons mal placés !

 

Mais lorsque l’aversion et la crainte se mélangent, impossible d’imaginer une tentative d’assassinat contre nos pires ennemis…surtout lorsqu’ils sont de tailles plus imposantes et que le mot « insecte » ne leur correspond plus !

Ah, la Crète ! Ile sèche de la mer Egée où les touristes se pressent en masse pour y passer quelques jours de vacances au calme et au soleil…Ici, pas de grosses bêtes farfelues, contrairement à la Guadeloupe ou à la Martinique !

Je pars donc l’esprit tranquille avec un risque quasi-nul de me retrouver face à une araignée géante, à une invasion de sauterelles ou à un moustique porteur de maladies infectieuses mortelles.

Tout se passe bien jusqu’à ce qu’un soir, après dîner, ma meilleure amie et moi poussions la porte de notre maisonnette blanche aux volets verts…Et là, horreur, malheur, terreur…Un frisson d’angoisse m’envahit, mes poils de bras (peu fournis, je précise !) se dressent, la chair de poule prend possession de la moindre parcelle de ma peau bronzée (on peut rêver !).

Un énorme iguane d’une taille incroyable était posté là sagement sur le mur de l’entrée. Il devait être minuscule en fait, mais mes yeux ont zoomé sur ce qui me semblait être un monstre.index-copie-1.jpg

Telle Bianca Castafiore, j’ai hurlé si fort que les plombs ont sauté…Coupure générale d’électricité dans tout le complexe hôtelier !

Au secours, nous voilà coincées sur une île au milieu de nulle part, plongées dans le noir avec des monstres préhistoriques : Jurassic Park, le retour !!!!

Tout s’est bien terminé, heureusement, mais cette aventure n’a fait que confirmer  que je n’aimais ni les reptiles, ni la nuit noire.

 

Si les souris, les scarabées, les vers de terres et autres lézards existent, il doit bien y avoir une raison…Faire peur aux Hommes ? Nous rappeler que les plus grands et les plus intelligents ne sont pas forcément les plus forts ?

Pourtant, les plus dangereux ne sont pas forcément ceux que l’on croit… 

« L’Homme est un loup pour l’Homme » !

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5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 15:50

« Il était une fois, une princesse qui avait une vie merveilleuse… »

Et voilà comment, en croyant bien faire, nous faisons de nos enfants des éternels insatisfaits.

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Franchement, nous savons tous qu’il existe peu, voire pas, de rois, reines et autres princes et princesses qui vivent de fantastiques contes de fées.

Et oui, même Caroline, Stephanie et Albert vivent dans un monde où fumer tue, l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, l’abus de nourriture est mauvais pour les artères, l’abus de TF1 est dangereux pour l’intelligence et où l’abus de Pierre Perret est dangereux pour les oreilles.

 

Qui peut encore croire qu’il existe des gens qui vivent, de leur plein gré, dans des châteaux… avec des souris qui se transforment en chevaux, des tasses qui parlent et des balais qui font le ménage tous seuls ? Il faut arrêter les champignons hallucinogènes !!!

Ceux qui habitent désormais ce genre de grande bâtisse (bien souvent en ruines !) discutent plus de l’entretien de leur lieu de vie et de la manière la plus économique de se chauffer que des prochains bals qu’ils vont organiser.

 

Quant à la fameuse légende du prince charmant (Albert de Monaco n’a rien de charmant…William, à la limite avec plus de cheveux !), c’est le summum de l’utopie.

Dans la « vraie » vie, nous avons beau embrasser des crapauds…aucun d’entre eux ne s’est jamais transformé en beau jeune homme, riche, drôle, intelligent, délicat, fidèle, sensible, généreux, patient…en un mot parfait !

Dans la réalité, les affreux jojos restent des affreux jojos et les quelques hommes se rapprochant du fameux prince charmant ne possèdent qu’une ou deux qualités de celui-ci. Et comme dit le proverbe : « Ceux qui sont bien, sont déjà pris ! ».

images-copie-3Quand bien même le chevalier blanc (hommage à Gérard Lanvin dans son collant blanc moulant chantant à tue-tête) arrivait sur son bel étalon, je ne suis pas certaine que le charme opérerait ! Enfin….on dit bien que le ridicule ne tue plus, sinon Gérard Lanvin serait déjà décédé depuis bien longtemps !

 

Idem pour les princesses…Toujours apprêtées, bien habillées, posées et gentilles, elles ne vont jamais aux toilettes et sentent bon de partout !

« Serai-je une gueuse ou les princesses Disney n’existent pas ? »… La réponse est très simple : nous avons trop absorbé de contes de fées et l’heure est à l’overdose !

Bienvenue dans notre monde : crise, chômage, grisaille, froid ! C’est l’automne !!!

 

Evidemment, rien ne sert de lire et de montrer toutes les histoires sombres de Tim Burton à nos enfants. Rien ne sert non plus d’écouter « Cendrillon » de Téléphone en boucle. Ni d’ailleurs de regarder le 20 heures avec une boîte d’antidépresseurs dans une main, les kleenex de l’autre et la corde accrochée à notre banzaï pour se pendre !

 

Toujours tout faire avec modération, c’est le maître mot.

Alors même si nos vies sont loin d’être des contes de fées, même si nous avons tant espéré, rien ne nous empêche de rêver encore un peu…avec modération !

 

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2 novembre 2012 5 02 /11 /novembre /2012 10:59

On dit souvent que la curiosité est un vilain défaut….

Mais ce soi-disant vilain défaut ne fait pourtant pas partie des 7 péchés capitaux : dommage pour Brad Pitt dans le très ancien « Seven » (film de David Fincher pour les moins avertis), qui aurait pu tourner une scène de plus et demander un cachet plus élevé…le pauvre est obligé de vanter désormais le non moins célèbre Chanel Number 5 ! Curieux, non ?

 

Mais revenons à notre sujet : « la soif de savoir »…

Comme dit toujours ma grand-mère :« Je ne suis pas curieuse, j’aime savoir, ce n’est pas la pareil ! ». Effectivement, tout est dans la nuance.

 

Personne n’osera jamais avouer qu’il aime regarder ce que font ses voisins ou écouter aux portes !! Pourtant tout le monde le fait. images-copie-2.jpg

Le film « Fenêtre sur cour » pourrait éventuellement nous décomplexer : James Stewart, le personnage principal, cloué dans une chaise roulante à cause d’une jambe cassée, s’ennuie et pour passer le temps, espionne son entourage. Jusque-là, tout est assez banal et ressemble presque à l’activité secrète et tabou que nous pratiquons souvent. Sauf que lui va voir quelque chose qu’il n’aurait pas dû voir : un meurtre ! Alors, maintenant, assumons et ajoutons-y de la mauvaise foi :

- Tu fais quoi là, tu observes tes voisins ? Tu n’as pas honte ? 

- Non, pas du tout. Je veille à ce qu’aucun délit ne soit commis dans le quartier et au cas où quelque chose se produirait, je pourrais être un bon citoyen et témoigner afin que l’enquête soit plus vite bouclée.

Malhonnêteté ou comment faire de nous des héros modernes !

Renan Luce, chanteur actuel, revendique carrément ses penchants voyeuristes :

« J'ai toujours préféré aux voisins les voisines
Qui vident leurs armoires en quête d'une décision
Dans une heure environ, tu choisiras le jean
Tu l'enfileras bien sûr dans mon champ de vision
De ma fenêtre en face, j'caresse le plexiglas
Concurrence déloyale de ton chauffage central »

 

Sans aller jusqu’à ces extrêmes, être curieux, c’est être à l’affût de tout, de la moindre information même inutile et qui ne fait surtout pas avancer le schmilblick. Et cela est encore plus flagrant depuis l’arrivée du téléphone portable.

« Drrrrrrrrrrrrrrriiiiiiiingg, drrrrrrrrrrrrrrriiiiiiiingg » :

- Allo ?

- Salut. T’es où ?images2.jpg

Scoop de la plus grande importance. Est-ce que le fait d’être dans sa cuisine, dans un parc, dans un supermarché ou chez le teinturier va changer quelque chose? Est-ce parce que notre interlocuteur a lancé une alerte enlèvement à notre sujet et qu’il pense enfin nous avoir retrouvé ?! "Cest bon, les gars, annulez les barrages de police et les hélicos, je l'ai localisé!".

Nokia (et les autres !), « connecting people »…Vive la liberté de mouvement !

 

Puis il y a aussi les professions  réputées pour leur lot d’indiscrétions : les coiffeurs et les concierges !

Est-ce une étiquette collée sans raison ou un trait de caractère commun à ces métiers ?

images1.jpgLa coiffeuse nous pose-t-elle autant de questions juste pour faire la causette et nous faire oublier la douche qu’elle nous a fait prendre lors du shampooing… ? Ou se prend-elle pour un inspecteur zélé qui nous mettrait sa lampe en pleine figure pour nous faire avouer que… « Oui, le 11 septembre, les tremblements de terre, l’ouragan Sandy et la guerre en Irak, c’est moi !! Pitié, ne cramez pas mes cheveux avec le lisseur, je vous dirais tout ! »?

Quant au concierge, est-il volontairement derrière sa porte pour veiller à ce qu’aucun voleur, colporteur ou mendiant ne pénètre dans la résidence ? Ou rapporte-t-il des informations tel un journaliste local de la rubrique « Chiens écrasés » juste pour renseigner les résidents à titre gracieux?

 

Bien sûr, il n’y a pas que le côté négatif dans la curiosité. On peut être curieux d’apprendre et curieux de connaître le monde et ses diverses cultures.

Il n’y a pas que du vice dans ce « vilain défaut ».

D’ailleurs, « la curiosité mène à tout : parfois à écouter aux portes, parfois à découvrir l’Amérique ».

                                                                                                                                                                            (José Maria Eça de Queiros)

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20 août 2012 1 20 /08 /août /2012 18:28

« Détendez-vous. Vous êtes sur une plage de sable fin. Vous écoutez les vagues qui vont et qui viennent. Le soleil caresse votre peau. Il fait doux. Vous vous sentez bien.» !

Stop aux CD de relaxation…Les vacances, il n’y a que ça de vrai.

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Oh oui, nous attendons tous ce moment avec la plus grande impatience. Se faire dorer la pilule au soleil pendant quelques jours, être détendus et étendus sur le sable, ne rien faire d’autre que de savourer cet instant.

 

Alors, au moment du grand départ vers cette vaste étendue d’eau salée, c’est fièrement que nous préparons notre magnifique petit bikini, nos grosses lunettes de star, notre crème indice 50 pour les plus raisonnables (ou 10 fois moins pour les kamikazes !) et notre drap de plage XXL.

 Tout est réuni pour profiter comme il se doit de la plage… Alors comme dirait Righeira,  groupe des années 80 dont personne n’a retenu le nom, mais dont tout le monde fredonne encore la chanson : « Vamos a la playa » !

 

Nous idéalisons tous ce moment : cheveux au vent, corps de sirène et bronzage impeccable.

Avec le temps va, tout s’en va…et l’on oublie les petits désagréments du bord de mer d’une année à l’autre.

 

Première étape : mettre son deux pièces… et là, nous pouvons avoir des surprises !

« Tiens, il a changé de motifs ? Ah non…ce sont mes kilos en trop qui déforment le tissu ! »

 

Deuxième étape : préparer son sac de plage… et ne pas omettre que même si nous voulons jouer les bellesbob-ricard plantes, un chapeau est indispensable et inoubliable! Sinon, le vieux bob Ricard retrouvé au fond d’un tiroir, souvenir d’un grand oncle décédé depuis 30 ans, trônera sur notre front ! C’est vintage, certes, mais pas glamour ! Et pourquoi pas des chaussettes dans les tongs tant qu’on y est !

 

Troisième étape : trouver de la place sur la plage ! Et lorsque nous n’avons pas le choix, la cohabitation peut s’avérer difficile…

« Non, Jules, ne jette pas du sable sur les affaires de la dame, c’est caca boudin ! »

 

Quatrième étape : installer son parasol sans qu’il ne s’envole et à la force du poignet. La plage, c’est aussi du sport !

 

Cinquième étape : goûter enfin aux joies d’être à la mer.

 

Mais… A bien y regarder, sauf si nous avons la chance de posséder une île déserte avec comme uniques voisins Robinson Crusoé et Vendredi, nous ne sommes pas isolés du monde!

Bien sûr, «il y a le ciel, le soleil et la mer », mais ils ne sont pas les seuls…

 

 Il y a aussi le vieux beau un peu voyeur sur les bords : bien souvent avec la « maman » à côté, les muscles tombant (il n’y a pas que sur les femmes que la loi de la gravité agit !) et les lunettes de soleil qui n’arrivent pas à masquer son regard pervers. Il ne manque plus que le filet de bave qui coule le long des lèvres et la panoplie est complète !

 

Il y a aussi les joueurs en tout genre : volleyball, football, raquettes, frisbee, etc… La plage appartient à tout le monde et surtout à eux ! Encore plus si ces mêmes joueurs sont adolescents et que des filles les regardent. On crâne beaucoup à cette période-là quand-même !

«  Et vas-y que je me jette sur le ballon, et vas-y que je fais des bonds incroyables pour rattraper le frisbee, et vas-y que..oups pardon de vous avoir assommé  et ensablé! ».

 

Et il y a encore et toujours les vraies sirènes de la plage : seins nus et culottes de maillot de bain au milieu des fesses pour un bronzage quasi-intégral.

Quelqu’un peut-il m’expliquer à quoi cela sert d’avoir le bas des reins bronzés ? C’est sexy répondront ceux qui passent plus de temps à regarder ces filles qu’à se baigner pour se rafraîchir les idées (et pas que les idées !)! D’accord, mais si elles attrapent un coup de soleil, comment elles font pour s’asseoir après ? Ah ça, ça échappe à tout le monde !

 

Comme il faut de tout pour faire un monde, après tout, chacun s’occupe comme il veut, surtout pendant ces vacances…

lesueur.jpgPendant que certains font des châteaux de sable, jouent les playboys en rentrant le ventre au risque de tomber en syncope, ou se grillent au soleil du matin au soir pour gagner le concours de Miss et Mister rôtisserie, certains se laissent aller à écouter ce qui se passent autour d’eux… L’air de rien, le nez dans un livre (camouflage idéal), les oreilles trainent ! Ces brèves de comptoir estival sont parfois croustillantes (et véridiques) :

« Entre Carla et Valérie, tu préfères laquelle ? Non, parce que Valérie semble plus coincée quand-même…enfin, en même temps, Carla a couché avec le tout Paris, c’est dire si elle a plus de doigté ! ». Amis de la poésie, bonjour…

 

La plage, c’est un lieu populaire, qui sent bon la détente, la liberté et le mélange des genres.

Ici, nous nous mettons à nu au sens propre comme au sens figuré. Nous y sommes tous égaux et Laurent Voulzy l’exprime assez bien :

« Le soleil donne
De l'or intelligent
Le soleil donne
La même couleur aux gens
La même couleur aux gens
Gentiment »

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17 juillet 2012 2 17 /07 /juillet /2012 12:21

« Avoir du tact, c’est savoir jusqu’où on peut aller trop loin ».

                                                                       Jean Cocteau

 

 

Trop loin, c’est exactement ça ! Je me demande parfois si certaines personnes se rendent compte de ce qu’elles disent ou si elles le font exprès pour tester leur interlocuteur.

Est-ce de la spontanéité mal contrôlée, du sans-gêne (encore lui !) ou de la provocation ?

 

A vous de juger…

2.jpgQuelle femme n’a jamais entendu le fameux « T’aurais pas un peu grossi ? Non, mais ça te va bien ! » ou « Tu es fâchée avec ton coiffeur ?! » de la part de son mari, compagnon ou fiancé? Réflexions toujours efficaces et qui font qu’inconsciemment ou non, nous nous reprenons de suite en main ! On dit qu’il faut parfois un électrochoc…ou plutôt un manque de délicatesse et de finesse !

 

Si la diplomatie n’est pas une qualité masculine, il arrive parfois qu’avec la fougue de la jeunesse, la retenue et le savoir-vivre passent à la trappe…

 

Situation vécue : dans une salle d’attente, je suis à côté d’une jeune fille (21 ans). Nous discutons, puis à un moment, vient la question de mon âge…Quand je lui avoue être une trentenaire, sa réaction est immédiate : elle se met à 10 cm de mon visage, m’observe de près, de très près, voire trop près, ses yeux me dévisagent, le souffle de son haleine caresse mes narines, puis elle s’écrit : « Quoi ? Tu as 31 ans ? Mais comment c’est possible ? Ta peau est nickel et tu n’as même pas une ride ! J’espère être comme toi à ton âge !».

Wowowo !! On se calme. Je ne suis pas un monstre de foire non plus, ni une exception ! Est-il écrit quelque part qu’à partir de 30 ans, on sent le moisi et qu’on a des toiles d’araignées qui pendent de partout ?!!!

Au premier abord, sa réaction est un peu démesurée. Mais en y réfléchissant, malgré son manque d’habileté, elle a surement voulu me faire un compliment…images.jpg

 

Mais inutile de jeter la pierre sur les autres, nous avons tous déjà manqué de tact…

« Ce n’est pas grave si tu n’as pas fait le ménage ni ranger ton appart ! Je ne suis pas inspecteur de l’hygiène et de la propreté quand-même ! Hein ? Quoi ? Si, tu as passé la matinée à briquer le sol et à tout arranger ! Dans ce cas, c’est Feng Shui, chez toi ! »

Ou alors : « Faudra écrire au service consommateurs de Picard pour qu’il retire ce plat du marché !! Non, ce n’est pas vrai…c’est toi qui l’a préparé ? Ah…et bien, avec un peu de sel, de piment, de ketchup, de mayonnaise et beaucoup de courage, c’est mangeable ! Bon appétit ! »

Le trou de souris dans lequel nous avons envie de nous cacher à ce moment est trop petit pour qu’un seul de nos doigts de pieds entre à l’intérieur…Mais pour cela, faut-il au moins se rendre compte de notre manque de doigté et surtout ne pas en rajouter pour ne pas aggraver son cas !

 

« Le sens du toucher » est la définition première du tact…et à force d’en manquer, il se pourrait justement que l’on touche au plus profond nos interlocuteurs.

Alors si Valérie Trierweiler a promis de tourner sept fois son pouce avant de twitter, tournons tous notre langue sept fois dans la bouche avant de parler !images-copie-1.jpg

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