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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 10:34

 

 

« Ah si j'étais riche
diguedadedadedadedadedadedadedaaaah! »

 

Avec les sommes vertigineuses offertes au loto et à l’euro millions, nous tentons tous notre chance, soit ponctuellement, soit de façon plus irrégulière, la tête pleine de rêves et le porte-monnaie vide !

 

Nous nous voyons déjà au bord d’une plage de sable fin, loin plus loin que les traditionnelles vacances au Maroc !

playaNous sirotons un cocktail meilleur que de l’Oasis, « des fruits, de l'eau de source, du fun ! ».

Nous prenons le soleil chaud des Maldives, des Seychelles ou de Bora-Bora, sur un transat aussi confortable qu’un matelas Ikéa, « Ikéa améliore votre quotidien ».

Un petit air léger effleure notre corps aussi bronzé que celui de Laetitia Casta dans une publicité pour les produits solaires L’Oréal, « parce que nous le valons bien ».

Les hommes tombent comme des mouches sous notre charme…l’argent rend beau : Saint Eddie Barclay en savait quelque chose.

En résumé, le bonheur sans nuage à l’horizon.

 

Mais avant d’en arriver là, il en faudra des déceptions, des grilles de loto cochées en vain, des soirées de frustration: « Non, ce soir, je ne sors pas…il y a le tirage du loto en direct et je n’ai pas envie de louper cet évènement ! », des larmes de rage lorsque tous les numéros sortant sont ceux juste à côtés des nôtres, des moments d’abandon avant de retrouver la force de retourner humblement et la tête baissée chez le buraliste !

 

On dit que l’espoir fait vivre…mais rappelons que c’est aussi la nourriture des imbéciles : certains deviennent alors des obèses de l’espérance à force d’attendre que le gros lot ne leur tombe dessus !!

 

« 100% des gagnants ont tenté leur chance » ou lapalissade dans laquelle tous les joueurs voient un avenir plus rose et plus facile. Une liberté retrouvée.

« Devenir plus riche que riche » ou l’art de faire croire que l’argent fait le bonheur.

Les vainqueurs n’ont plus l’angoisse des fins de mois, mais le reste ne change pas : la santé et l’amour sincère ne s’achètent pas…Comme a dit Ménandre, grand auteur grec, la richesse est un voile qui couvre bien des plaies!

 

Toutefois, nous persistons à croire qu’il n’y a pas qu’aux autres que cela arrive et nous continuons à espérer…Après tout, l’espoir n’est-il pas une raison de vivre mieux ?

 

loto

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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 10:14

 

 

« Bonchour, che fous appelle pour safoir si fous serez intéressés par une offre spéciale »

Quoi ? Pourriez-vous répétez de façon audible et compréhensible ?

 

Voilà le problème qui se pose lorsqu’on veut faire des économies : les entreprises délocalisent de plus en plus leurs hotlines ou leurs plates-formes téléphoniques. Résultat : l’incompréhension s’installe et personne ne s’entend.

 

Que ce soit pour nous proposer un nouveau forfait de la mort qui tue et qui permet de gagner 50 centimes par mois (ne riez pas, ça fait quand-même 6 euros par an…le prix d’une grosse grille de loto !) ou pour nous plaindre, nous avons désormais à faire à des personnes pour qui le français n’est pas la langue d’origine. Eux sont contents d’avoir du travail, mais nous, nous pestons.

Et si nous avons le malheur de poser une question qui n’est pas dans leur manuel du parfait téléprospecteur, la discussion se transforme vite en charabia.

 

L’autre jour, une gentille opératrice a tenté de me convaincre de changer de box internet…enfin, j’imagine ! Comme je ne comprenais pas tout, et que j’insistais pour qu’elle me répète tout ce qu’elle venait de me dire, j’ai fini par lui demander de m’envoyer un mail. Je pense qu’elle ne s’en est pas offusquée !

 

En fait, cette nouvelle méthode qui permet aux sociétés de profiter encore plus que ce soit en terme d’argent ou de misère sociale, n’est pas une solution adaptée : les clients râlent, un sentiment d’incompréhension s’installe et les interlocuteurs étrangers, bien qu’heureux de ne pas être au chômage, ne doivent pas se sentir très à l’aise, surtout que dans ce genre de métier, la plupart des appels sont des réclamations de gens stressés, énervés et désagréables !

 

Malheureusement, pour eux et pour nous, nous devons faire avec.hotline

Comme le disait si bien Nino Ferrer :

« L'essence, la guerre, la société
Ce n'est pas si mal
Et c'est normal
C'est le progrès. »

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5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 12:01

 

 

Les beaux jours nous rappellent un peu plus l’approche de la saison chaude, aïe, ça brûle : l’été arrive à grands pas et kilosles kilos ne fondront pas telle de la neige au soleil.

 

Les magazines féminins titrent : « Les astuces minceur », « perdre 5 kilos en deux jours » ou « testez le régime miracle: tout chocolat pour fondre de plaisir ! ».

Nous, les filles, nous nous regardons sous toutes les coutures dans notre miroir pour savoir où sont localisées nos amies les graisses et la cellulite. Nous focalisons sur des détails en imaginant avoir pris une tonne pendant l’hiver : les souvenirs de la tartiflette et de la soirée raclette au sport d’hiver refont surface. « Ah, si j’avais su… ».

Mais ne soyons pas stupides : nous ne prenons que rarement 10 kilos d’un coup en un hiver, à moins d’un problème de santé ou d’un choc   psychologique important.

 

Si jusqu’alors, nous avons réussi à maintenir un poids à peu près correct à deux ou trois kilos près, je pense que cette année encore, nous entrerons toutes dans notre petit deux pièces sexy !

Une fois de plus, notre copine Hypocrisie est présente : nous prétendons sans cesse que nous avons grossi et que nous n’aimons pas le regard des autres lorsque nous sommes en maillot de bain. Si tel est vraiment le cas, je ne dirai qu’une chose : lançons la mode combi de plongée pour éviter les regards sur nos corps dénudés !

Que les filles sont compliquées…

 

Ce qui est réellement gênant, ce ne sont pas ces quelques minuscules kilos superflus (si tant est qu’ils existent vraiment !). Non, ce qui est terrible, c’est la mollasse attitude. Nous pouvons très bien peser 50 kilos à peine et ressembler à un flamby et ça, aucun magazine n’en parle. « Stop au flan, bienvenue aux abdos » ou « Cuisses molles, fesses flasques : la méthode béton pour s’endurcir ! ». Voilà des titres, des articles et des conseils plus valables que tous ces régimes qui font devenir les minces, maigres et les plus fortes, obsessionnelles de la calorie.

 

Et maintenant, si nous nous confortons dans l’idée que nous ne rentrerons décidemment pas dans notre joli deux pièces, c’est le moment de se faire plaisir et d’aller faire du shopping pour trouver LE maillot qui fera pâlir de jalousie toutes nos copines.

Lorsque nous nous persuadons d’avoir pris du poids, noyons le poisson et jouons les sirènes dans un autre « itsi bitsi petit bikini »!

kiloss.jpg

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18 avril 2011 1 18 /04 /avril /2011 00:00

 

 

L’idole des jeunes que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître disait :

 

« J'ai mis dans ma valise
Ma perruque qui frise
Mes pastilles pour la gorge
Un bout de sucre d'orge
Mon dictionnaire français-anglaisvalisa
Et ma ceinture dorée
Un kilo de poires pour la soif
Un bouquin et une coiffe
Ma télévision portative
Et un tee-shirt vert olive
Mon stylo mon aide-mémoire
Mon saroual et mon mouchoir
Le parapluie si il pleuvait
Et la crème pour bronzer
Des cachets pour le mal de tête
Des bonbons et mes lunettes
Un peu de papier pour écrire
Un pyjama pour dormir
Un paire de chaussures à crampons
Et deux ou trois pantalons
Du mouron pour mon canari
Et un gros pull-over gris
Et des chaussettes rouges et jaunes à petits pois »

Dorothée

 

Pour partir en vacances ou juste en week-end, nous sommes souvent tentés d’emmener notre maison toute entière : des vêtements chauds ou cas où le temps serait frais, des habits légers pour les ambiances caliente, des tenues imperméables si l’humidité s’installe, des crèmes contre les coups de soleil ou pour traiter la peau sèche, des médicaments contre tous les maux du quotidien, des tongs, des bottes, et des accessoires en tout genre. Nous ne sommes jamais trop prudents.

 

Malheureusement, si nous prenons l’avion, le poids des bagages est limité.

En train, se promener avec 15 kilos de sacs n’est pas non plus très pratique.

Le mieux est encore de prendre sa voiture pour partir. A condition, bien sûr, de ne pas devoir traverser un océan…parce que franchir l’atlantique à la nage avec ses valises, cela relève plutôt de l’exploit du livre des records que de la réalité courante.

 

Bien souvent, nous transportons un tas de futilités. Mais cela nous rassure. On ne sait jamais ce qui peut arriver. Evidemment, le seul accessoire ou objet oublié sera forcément celui dont nous avions besoin. Le hasard ne fait pas toujours bien les choses !

 

Il faut reconnaître que si nous partons une ou deux semaines, ressembler à une tortue portant sa maison sur son dos peut, à la rigueur, être toléré.

Mais lorsqu’il s’agit d’un week-end, nous perdons plus de temps à préparer nos bagages qu’à profiter. Une heure pour organiser notre valise et une autre heure pour parvenir à la fermer, idem pour le retour…à condition de ne pas avoir fait de shopping durant notre séjour, sinon, c’est mission impossible.

 

C’est pourquoi, tentons cette méthode qui consiste à prendre le plus petit sac possible : une poignée de slip, une brosse à dent et pour le reste, improvisons ! Apprenons le goût et l’amour du risque !!

 

valoche.jpg

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13 avril 2011 3 13 /04 /avril /2011 00:00

shopping

 

 

Quelle est l’activité préférée des femmes ? Non, messieurs, ce n’est ni passer l’aspirateur, ni faire le repassage ! Même si nous faisons cela très bien, sans avoir passer notre Bac Vaisselle, puisque, comme chacun le sait, chez nous, c’est génétique. Nous préférons quand-même faire du shopping !!!

 

Le shopping, merveilleuse occupation et très bonne pour la santé en plus. C’est un vrai sport : nous marchons beaucoup, nous portons de lourds paquets, nous réfléchissons aux meilleurs chemins à prendre pour pouvoir visiter toutes nos boutiques fétiches. Stratégie et course à pieds. Si avec cela, nous ne vieillissons pas bien, c’est à n’y plus rien comprendre.

 

Difficile de saisir ce qui se passe dans nos têtes lorsque nous faisons du lèche-vitrine et pourtant, la jubilation est si intense que nos hormones du plaisir sont en alerte !

 

shopParmi nous, on distingue plusieurs types de « shoppeuses ».

Cependant, après ces séances de relaxation, il n’y a souvent qu’une sorte de banquier !!!

 

L’acheteuse compulsive : il lui faut tout, tout de suite. Souvent, après un moment de stress ou pendant une période de grande nervosité, elle court les magasins, à la recherche de tout et n’importe quoi, du moment, que cela s’achète. Une vraie boulimique vestimentaire. En la voyant débarquer dans leur boutique, les commerçants savent que ce soir, leur chiffre d’affaire sera atteint. Naturellement, notre compulsive woman possède toutes les cartes de fidélité possibles et inimaginables. Quelque part, c’est rassurant de savoir qu’au bout de 1000 euros dépensés, nous aurons droit à une réduction de 5% sur nos prochains achats uniquement sur les articles marqués d’un point rouge, les plus chers du magasin.

 

L’acheteuse raisonnable, qui court les commerces, juste pour le plaisir. Mais elle ne fait shopssque des achats réfléchis. Dépenser, oui, mais que pour l’indispensable. Le reste n’est que plaisir des yeux, comme si elle allait au musée voir des beaux tableaux. Elle sait que grâce à son self-control, elle évite que son armoire soit pleine à craquer pour rien, puisqu’il faut bien l’avouer, nous portons quasiment toujours les mêmes tenues.

 

Les acheteuses groupées ou les copines qui se promènent de rayon en rayon, en bavardant, juste pour le plaisir de se retrouver entre elles dans un univers typiquement féminin. Parfois, elles achètent, entre deux sujets de conversation, parfois, elles rentrent bredouille, mais ont passé un bon moment malgré tout.

 

Il arrive aussi parfois que nous tombions sur une vendeuse zélée ou dont l’objectif de vente devrait plus se nommer « objectif lune » tant il est grand. Dans ce cas, c’est elle qui devient compulsive. Elle est prête à nous vendre tout le magasin, du moment qu’elle fait son chiffre.

Et en bonne arnaqueuse qu’elle est, elle nous fait croire que le sarouel nous sied à merveille. Nous avons l’impression de ressembler à un pingouin, mais elle nous jure qu’avec ce modèle là, nous sommes irrésistibles. Soit ! Et un vêtement de plus qui restera dans notre armoire !!!

 

Mais cela fait partie du jeu et nous savons l’accepter. Le fait de pouvoir acheter, de posséder fait de nous des wonderwomen indépendantes. Nous nous sommes battues pour être libres et maintenant, grâce à nos efforts et grâce à nos salaires, nous pouvons consommer en toute impunité sans avoir besoin de nous justifier. Belle évolution.

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11 avril 2011 1 11 /04 /avril /2011 00:00

 

 

 

Le proverbe dit : « Les goûts et les couleurs, cela ne se discute pas ». Aujourd’hui, pourtant, nous allons en parler !

 

Nous avons tous nos préférences en matière de mode, de musique, de film ou d’homme ; certaines rechercheront un brun ténébreux, d’autres pencheront plus pour un grand blond (avec une chaussure noire ?).

 

Heureusement que nous sommes tous différents et que nous n’apprécions pas les mêmes choses ni les mêmes styles de personne.

Un monde où chaque individu aurait le même visage, les mêmes vêtements, la même discographie, la même filmographie, …serait d’une tristesse affligeante.

 

La différence, c’est ce qui fait toute la richesse d’une société. Bien qu’elle fasse souvent peur, car l’inconnu effraye naturellement, c’est une force que nous devons cultiver. De nos jours, malheureusement, certains jouent de ce qui est différent, voire étranger, à des fins de pouvoir absolu.

Nous nous mettons tous à douter les uns des autres et avoir des goûts ou une couleur différente nous condamne à l’isolement ou au rejet.

 

Mais revenons à des choses plus légères et moins polémiques.

S’il est une chose pour laquelle « tous les goûts sont dans la nature », c’est bien l’alimentation.

epin.jpgLes épinards, le chou-fleur, la langue, les tripes, le foie n’ont souvent pas beaucoup de succès. Il est rare que lors d’une invitation à dîner, nos hôtes nous servent de la cervelle agrémentée de choux de Bruxelles. Si cela arrivait, il faudrait que nous nous posions des questions sur les réelles intentions de nos soi-disant « amis ».

 

Toutefois, au pays de la bonne chère, nous sommes censés apprécier tout ce qui représente la France, à savoir les trois bases alimentaires du bon citoyen : le pain, le vin et le fromage.

Sauf qu’il existe des français indignes, qui osent avouer sans honte qu’ils n’aiment pas le fromage : je pourrais être la présidente de leur association s’ils décidaient d’en créer une.

Et ce n’est pas évident à vivre au quotidien.

« Ce soir, les amis, c’est tartiflette ! ». Combien de fois, je me suis retrouvée dans cette situation chez des personnes qui voulant créer une ambiance conviviale autour d’un plat qui tient au corps et dont l’odeur s’accroche férocement aux vêtements, se sont trouvées confuses face à mon aversion pour ce met exquis pour les amateurs ?

Pour briser la glace lorsqu’on est timide, c’est parfait ! La rabat-joie de service, l’angoissée du munster coulant, la stressée d’avant le dessert, la fuyarde du rayon crémerie et j’en passe !

Ne pas aimer un aliment est toujours une épreuve lorsque nous ne sommes pas chez nous…

Heureusement que nos hôtes sont tolérants.

 

D’où l’importance d’être tous différents. C’est aussi ne pas aimer la même chose que son voisin : nous apprenons à comprendre les autres, à nous ouvrir, à nous apprécier pour ce que nous sommes.

 

Au final, les goûts et les couleurs que nous pouvons tous avoir font de nous des personnes complémentaires, indispensables les unes des autres. Alors, petit message de paix : que nous soyons noirs ou blancs, que nous portions un jean ou un mini-jupe, que nous écoutions Mozart ou Johnny, que nous soyons végétarien ou carnivore, le plus important, c’est que nous ayons tous un cœur.

 

PS : Merci à Manue de m’avoir proposé de parler de ce thème. A votre tour, n’hésitez pas à me dire quels sujets vous intéressent.

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7 avril 2011 4 07 /04 /avril /2011 08:57

 

 

 « Et avec ceci ? », phrase préférée des commerçants. Il faut bien qu’ils gagnent leur vie, mais parfois, ce sont plus des arnaqueurs que des marchands.

 

Et ils ont toujours la petite formule qui va avec : « Que les femmes sont belles aujourd’hui !» ou « Que c’est agréable de voir une jolie cliente ! »… « Et tu penses que je vais t’acheter un kilo de patates en plus ou trois barquettes de fraises supplémentaires ? Il ne faudrait pas non plus me prendre pour une poire ! ».

D’un autre côté, c’est plus plaisant de faire ses courses dans cette ambiance, plutôt que dans l’indifférence totale.

 

Le problème, c’est que cette bonne humeur apparente n’est qu’hypocrisie. Le commerçant n’en a rien à faire que nous ressemblions à Adriana Karembeu ou à Josiane Balasko. Tout ce qu’il veut, lui, c’est vendre ses marchandises, entrer dans ses frais et en tirer le plus gros bénéfice possible. C’est une forme de prostitution. Et pour parvenir à ses fins, il est prêt à nous faire prendre des vessies pour des lanternes.

 

La naïve gentillette sera flattée et fidélisée, par la même occasion. Elle reviendra non seulement pour faire ses indispensables courses, mais aussi pour entendre un ou deux compliments au passage. Ah, l’égo !! On dirait une gamine qui va à la boucherie avec sa maman et qui reçoit un morceau de saucisse « parce qu’elle est mignonne » !!

 

La timide manquant d’assurance risquera de prendre ces quelques paroles comme de la drague dure et perdra ses moyens. Elle rougira plus que les tomates qu’elle vient d’acheter, bafouillera, se trouvera nulle et décidera de devenir « légumarienne » par peur de devoir affronter les remarques doucereuses du primeur.

 

La stressée, elle, ne fera même pas attention, car elle est pressée et n’a pas le temps d’écouter les salades qu’on lui sert. Ce qu’elle veut juste, c’est acheter un maximum de choses en un minimum de temps. Le reste n’est que superflu.

 

Quant à la frustrée complexée, elle se persuadera que le commerçant se moque d’elle et sera même vexée. « Ma jolie petite dame ?!!! Ca va, je sais que je ne suis pas grande, pas besoin d’ameuter tout le marché avec ça. Et jolie, c’est pour mieux me faire remarquer que je suis à la limite du nanisme ?! Non, mais oh, petite mais costaud…Tu veux mon poing sur ton gros pif ? ». Ce qui est petit est hargneux, c’est bien connu…

 

Le compliment pour mieux vendre ne fonctionne pas avec tout le monde, mais admettons-le, tel le corbeau sur son arbre perché, nous nous faisons souvent avoir avec ce genre de méthode.

« 300 grammes, c’est tout ? Une charmante dame comme vous, ça doit savoir cuisiner et lorsque c’est bon, il n’y en a jamais assez. Je vous en rajoute 100 grammes ? » Ok !

Et voilà, comment nous nous retrouvons avec des quantités astronomiques de nourriture et un porte-monnaie en famine, alors que nous avions juste besoin de 2 carottes et d’un steack !

 

Il faut bien reconnaître malgré tout, qu’il est plus sain de fréquenter les commerces de proximité et les marchés plutôt que les grandes surfaces impersonnelles, avec des produits fades, des gens stressés partout, et des tentations toutes aussi grandes dans les rayons inutiles (Dvd, Cd, Hi-Fi…).

 

Alors, si l’opportunité se présente, allons voir notre boucher, notre fromager, notre primeur et jouons le jeu. Nous nous amusions bien à la marchande lorsque nous étions enfants. C’est l’occasion de mettre en pratique des années d’expérience, sauf que les fruits ne sont plus en plastique et que les billets ne sont plus factices. A bas Leclerc ! A bas Auchan !

prim.jpg

 

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25 mars 2011 5 25 /03 /mars /2011 08:31

 

 

« La Une, la Deux m'ont pris dans leur jeu,
La Trois, la Quatre je zappe et je mate,
La Cinq, la Six en sont les complices,
Beaucoup d'argent, de guerre et de sexe à la télé »

Pour une fois que je ne cite pas Lorie, je m’inspire de Passi et je fais des vers sans en avoir l’air !!

 

Plus sérieusement, vous ne vous demandez jamais pourquoi vous payez cette fabuleuse taxe que l’on nomme « redevance télé » ? Alors, oui, bien sûr, grâce au progrès fantastique de la technologie, vous pouvez avoir un nombre incalculable de chaînes qui diffusent toutes sortes de programmes, des émissions de cuisine au télé-achat, en passant par les rediffusions de vieilles séries policières.

Seulement, plus le choix est grand, plus c’est compliqué. Vous pouvez passer vos soirées à zapper frénétiquement sans jamais trouver quoi que ce soit qui capte votre attention.

 

En restant sur ce qu’on appelle « les grandes chaînes », les principales et qui sont censées justifier que les impôts vous prélèvent une somme rondelette tous les ans, vous devriez trouver un bonheur artificiel de quelques heures. Et là, c’est le drame !

 

En 2001, la France découvre la téléréalité. Tout le monde est en effervescence et attend chaque soir le résumé de la journée (sans intérêt) que viennent de passer de parfaits inconnus qui vont devenir à leur sortie des stars de pacotille. L’effet de la nouveauté fait de cette émission un succès. Les téléspectateurs assument pleinement leur petit côté voyeuriste et tous applaudissent et en redemandent lorsque une bimbo blonde et un play-boy fabriqué de toute pièce passent un moment torride dans une piscine. Peu importe les conséquences, les habitants du loft veulent que l’on parle d’eux et ça marche. Les jeunes d’aujourd’hui parleraient d’un « buzz » !

Le problème, c’est que le Loft a permis de créer des tas de petits frères et sœurs, et plus le temps passe, plus le mauvais goût s’installe. On se lance des défis idiots, on cache ses soi-disant secrets, on se marie en direct et sans raison, on se rase la tête pour de l’argent, etc… Comment peut-on en arriver là ? Le plus choquant sont les participants, qui ne ressemblent pas aux gens que l’on croise dans la rue. Bien sûr à Versailles, on ne risque pas de rencontrer le sosie de Loana (aguicheuse malgré elle !), de Cindy (nymphomane est un pléonasme pour parler de cette femme!), et de François-Xavier (milliardaire ? et qu’en dit son banquier ?). Dans ce type de programme, les filles sont presque toutes exhibitionnistes et les garçons sont soit gays, soit des « tombeurs ». Ils possèdent tous des physiques improbables. Viennent-ils d’une autre planète ? Ou TF1 et M6 ont-ils une fabrique de cagoles et de machos sans cervelle ? C’est affligeant, mais ce qui l’est encore plus, c’est que la téléréalité est un succès. Le niveau intellectuel français est-il si bas ? On peut avoir envie de se divertir, mais si c’est pour voir des animaux en cage, autant aller au zoo !

 

Et le but de tout ça est bien sûr de vendre de la lessive et des sodas. Mais ça, le téléspectateur assis dans son fauteuil, une main sur la télécommande et l’autre dans le paquet de chips, en train de mater la soirée mousse organisée ce jour-là dans son émission de téléréalité préférée, ne le voit pas. Quatre coupures de publicité en 2h30 de temps, c’est excessif, mais lucratif pour Coca Cola ou pour Procter&Gamble !

 

Mais où va s’arrêter la bêtise humaine ? Chez nos voisins, certaines émissions sont allées encore plus loin et mourir en direct à la télévision ne choque pas. Avant que ces programmes ne dépassent les limites de la décence, il faut réagir et s’indigner. Evidemment, personne ne force ces jeunes gens à s’enfermer dans des maisons tout confort, surtout qu’on leur promet l’argent et la gloire, mais il faut ne pas avoir beaucoup d’estime de soi pour se laisser emprisonner dans un paradis artificiel.

Et pour comprendre les dérives de la téléréalité, rien de mieux que le visionnage de cet excellent film de Peter Weir « The Truman Show », où tout est dit.

 

Ne laissez pas vos enfants croire que la vie, c’est l’argent facile et le star système. La vraie vie, même si elle n’est pas toujours évidente, apporte plus et avoir des valeurs, respecter les autres et respecter son corps est plus important qu’un éphémère moment d’hypocrite popularité !

telerea.jpg

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24 mars 2011 4 24 /03 /mars /2011 00:00

lunettes.jpgVous ne portez pas les lunettes à la « Ugly Betty »? Votre pantalon n’est pas slim ? Votre carré n’est pas ultra-plongeant ? La définition du mot « ringardise » a été créée pour vous !

A trop feuilleter les pages « Mode » des magazines, nous devenons des moutons.

Heureusement, le ridicule ne tue pas, sinon, nous serions déjà tous morts…

 

Sur papier glacé, les filles sont toutes belles, ont un corps parfait, mesurent toutes au moins 1,75m, ont une peau impeccable, des cheveux bien lisses, un visage idéal et comble de bonheur, elles sont à la mode.

On se rassure tout de suite : sans l’aide de photoshop et de coiffeurs, maquilleurs, et autres habilleurs, Bombagirl est jolie mais n’est pas une déesse. Elle aussi a parfois un bouton et de la cellulite. Elle n’est pas toujours apprêtée à la perfection, comme elle nous le laisse bien croire et le matin, elle a aussi une haleine de poney!

Tout de suite, nous décomplexons.

 

Le problème, c’est que de vouloir trop s’identifier à ces mirages, nous adoptons un look borderline. Et lorsque nous nous revoyions quelques années plus tard sur des photos, nous nous demandons comment nous avons pu porter un pantalon taille haute ou arborer fièrement la frange Mireille Mathieu ?! Personne ne nous a forcé pourtant, mais c’est la règle.

Si Kate Moss se balade demain avec une plume dans les fesses, après-demain tout le monde voudra son panache bien ficelé !

 

L’accessoire « tendance » du moment, ce sont les grosses lunettes à montures épaisses noires ! Portées il y a encore 2 ans, vous passiez pour le Doc de « retour vers le futur », rappliquant tout droit d’un voyage dans les années 60. Plus arriéré que cela, pas possible ! Aujourd’hui, c’est pourtant devenu l’élément indispensable pour être bien en vue !!!

Question vision, c’est parfait…Que ce soit en haut, en bas, à droite ou à gauche, les verres sont si grands que vous voyez forcément le monde d’un nouvel œil ! Question harmonie du visage, c’est indescriptible.

Madonna, Katie Holmes, et même en France Audrey Pulvar, Louise Bourgoin, elles s’y sont toutes mises. Rendez-vous dans 5 ans, Mesdames, pour le bêtisier de vos looks les plus improbables.

Nous nous moquons des lunettes de Jean-Pierre Coffe, mais il se peut qu’il soit en avance de deux ou trois longueurs, tout comme l’était Antoine et ses chemises à fleurs.

 

Pour les vêtements, c’est un éternel recommencent. Le maître mot est de ne pas jeter.

Entre le retour des couleurs flashy, des pantalons style « Drôle de dames » et des chaussures compensées, inutile d’aller dépenser notre argent chez Zara ou Promod : un petit tour dans les armoires de nos mères ou grands-mères et les copines vont pâlir de jalousie. En plus, nous recyclons, geste écologique par essence. Si ce n’est pas génial la mode !

 

Bien sûr, nous avons envie d’être dans le moule, phénomène de société afin de se faire accepter et de se sentir à l’aise au sein d’un groupe, mais il vaut mieux éviter certaines fautes de goût. Ainsi, si nos hanches et nos cuisses sont bien rondes, évitons les pantalons moulants sous peine de passer pour un saucisson égaré au rayon belles plantes de chez Truffaut.

Idem pour les poitrines trop fortes, inutile de montrer que les filles sont de sortie en exhibant la marchandise dans un petit débardeur trop décolleté.

 

La mode nous fait rêver, les tendances nous donnent envie de les suivre, les vêtements, les chaussures, les accessoires, les coupes de cheveux, le maquillage, etc….tout cela rend fou et nous n’en finissons jamais. A trop vouloir ressembler aux filles des magazines, nous nous ressemblons toutes. La meilleure des modes est encore celle que nous nous créons en fonction de notre personnalité. Nous avons bel et bien tous un Karl Lagerfeld qui sommeille en nous, alors au boulot et que chacune soit heureuse en étant elle-même, tout simplement !

 

 

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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 00:00

« Mangez 5 fruits et légumes par jour », « Manger, bouger »…Un esprit sain dans un corps sain.

Dans un monde idéal, nous serions tous des diététiciens dans l’âme et des sportifs de haut niveau. Malheureusement, le quotidien et les habitudes prises malgré nous, nous empêchent d’être parfaits.

 

Manger cinq fruits et légumes par jour, cela ne paraît pas si difficile en théorie, surtout avec les nombreux repas pris danspizza.jpg la journée et les envies de grignotage. Maintenant, les insérer en pratique, c’est une autre histoire.

Dring-dring : le réveil sonne. Non, encore 5 minutes…qui se transforment vite en un quart d’heure et le temps consacré au petit déjeuner n’est qu’une chimère. Du coup, nous sautons cet important repas et à 10 heures, nous grignotons : barre chocolatée, viennoiserie…ah, l’équilibre alimentaire !

Au dixième top, il sera exactement midi : pris la tête sous le flot de travail, un sandwich avalé sur le pouce fera l’affaire.

Bonsoir, il est exactement 20 heures : et le soir, harassés par notre journée marathon, un bon plat de pâtes vite préparées !

Et ils sont où nos amis les fruits et légumes ? A la télévision, en train de faire leur promotion plutôt que dans nos assiettes !

Pas la peine de culpabiliser, nous faisons tous les mêmes erreurs.

 

Nous mangeons mal, alors autant bouger un peu pour muscler nos flasques fessiers. De plus, le sport, « c’est bon pour le moral », comme le chante si bien nos amis de la Compagnie Créole.

Encore faut-il trouver son activité fétiche…

Pourquoi ne pas essayer la natation ? Très agréable pour le dos, mais le maillot une pièce qui aplatit la poitrine et le bonnet de bain tête d’œuf, ce n’est pas très glamour : tenue idéale pour griller toutes ses chances avec le maître nageur sexy ! Et sortir de la piscine toute humide, en plein hiver, rien de mieux pour attraper un bon rhume.

 

Le fitness peut éventuellement canaliser notre énergie. Là, bien sûr, le caleçon moulant et le débardeur sont de rigueur. A défaut de draguer David Hasselof, son short rouge, sa coupe de cheveux 80’s et son torse velu, la prof d’aérobic nous fera réellement travailler. A nous les bras de Madonna, merci Véronique et Davina. Le seul hic à ce type de cours, ce sont les regards des canons parfaitement proportionnés sur notre culotte de cheval. Et même si nous sommes ici pour combattre nos complexes, les yeux moqueurs réduisent nos efforts à néant !

 

courir.jpgDans ce cas, mieux vaut pratiquer un sport individuel,  comme la course à pieds. On souffle, on souffre, on inspire, on expire, on transpire et surtout, au bout de 200 mètres, on arrête ! Pas motivant comme activité. Avec une copine, c’est certainement plus sympathique. Sauf que la séance va se transformer en promenade de papotage et que le seul muscle qui aura travaillé sera la langue !

 

La natation : non ! Le fitness : non ! Le running : non ! Cela devient dur. Un peu de tennis peut-être ? Nous avons tous une Amélie Mauresmo en nous…ou pas. Pour commencer, il faudrait déjà savoir viser !

 

L’idéal serait-il la danse ? Ici, le choix est multiple : classique, jazz, africaine, salsa, tango, valse, etc… Si avec tout cela, nous ne trouvons pas notre bonheur ! Sauf que la plupart du temps, il faut avoir un partenaire et entre celui qui nous marche sur les pieds, celui qui a mauvaise haleine, et celui qui a arrêté sa croissance en 6ème, nous ne savons que choisir. S’impose alors naturellement la danse solo. Nous ne serons jamais aussi bonnes que Marie-Claude Pietragalla, mais nous pouvons essayer malgré tout. Et là encore, les passionnés de la première heure nous rappelleront que tenter notre chance, c’est bien, avoir le sens du rythme et de la grâce, c’est mieux.

 

Que ne faut-il pas faire pour vivre vieux et en forme ?! Eviter de manger gras, salé, sucré (que devons-nous manger alors ?!), faire du sport, boire avec modération, ne pas fumer, etc…On nous offre pourtant les pires tentations sur un plateau : la bonne chère, l’alcool vendu en libre service, tout comme les cigarettes ! Difficile de résister en permanence.

 

Et si, au final, le meilleur remède était le plaisir ?

Arrêtons de culpabiliser et vivons, tout simplement !

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