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20 août 2012 1 20 /08 /août /2012 18:28

« Détendez-vous. Vous êtes sur une plage de sable fin. Vous écoutez les vagues qui vont et qui viennent. Le soleil caresse votre peau. Il fait doux. Vous vous sentez bien.» !

Stop aux CD de relaxation…Les vacances, il n’y a que ça de vrai.

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Oh oui, nous attendons tous ce moment avec la plus grande impatience. Se faire dorer la pilule au soleil pendant quelques jours, être détendus et étendus sur le sable, ne rien faire d’autre que de savourer cet instant.

 

Alors, au moment du grand départ vers cette vaste étendue d’eau salée, c’est fièrement que nous préparons notre magnifique petit bikini, nos grosses lunettes de star, notre crème indice 50 pour les plus raisonnables (ou 10 fois moins pour les kamikazes !) et notre drap de plage XXL.

 Tout est réuni pour profiter comme il se doit de la plage… Alors comme dirait Righeira,  groupe des années 80 dont personne n’a retenu le nom, mais dont tout le monde fredonne encore la chanson : « Vamos a la playa » !

 

Nous idéalisons tous ce moment : cheveux au vent, corps de sirène et bronzage impeccable.

Avec le temps va, tout s’en va…et l’on oublie les petits désagréments du bord de mer d’une année à l’autre.

 

Première étape : mettre son deux pièces… et là, nous pouvons avoir des surprises !

« Tiens, il a changé de motifs ? Ah non…ce sont mes kilos en trop qui déforment le tissu ! »

 

Deuxième étape : préparer son sac de plage… et ne pas omettre que même si nous voulons jouer les bellesbob-ricard plantes, un chapeau est indispensable et inoubliable! Sinon, le vieux bob Ricard retrouvé au fond d’un tiroir, souvenir d’un grand oncle décédé depuis 30 ans, trônera sur notre front ! C’est vintage, certes, mais pas glamour ! Et pourquoi pas des chaussettes dans les tongs tant qu’on y est !

 

Troisième étape : trouver de la place sur la plage ! Et lorsque nous n’avons pas le choix, la cohabitation peut s’avérer difficile…

« Non, Jules, ne jette pas du sable sur les affaires de la dame, c’est caca boudin ! »

 

Quatrième étape : installer son parasol sans qu’il ne s’envole et à la force du poignet. La plage, c’est aussi du sport !

 

Cinquième étape : goûter enfin aux joies d’être à la mer.

 

Mais… A bien y regarder, sauf si nous avons la chance de posséder une île déserte avec comme uniques voisins Robinson Crusoé et Vendredi, nous ne sommes pas isolés du monde!

Bien sûr, «il y a le ciel, le soleil et la mer », mais ils ne sont pas les seuls…

 

 Il y a aussi le vieux beau un peu voyeur sur les bords : bien souvent avec la « maman » à côté, les muscles tombant (il n’y a pas que sur les femmes que la loi de la gravité agit !) et les lunettes de soleil qui n’arrivent pas à masquer son regard pervers. Il ne manque plus que le filet de bave qui coule le long des lèvres et la panoplie est complète !

 

Il y a aussi les joueurs en tout genre : volleyball, football, raquettes, frisbee, etc… La plage appartient à tout le monde et surtout à eux ! Encore plus si ces mêmes joueurs sont adolescents et que des filles les regardent. On crâne beaucoup à cette période-là quand-même !

«  Et vas-y que je me jette sur le ballon, et vas-y que je fais des bonds incroyables pour rattraper le frisbee, et vas-y que..oups pardon de vous avoir assommé  et ensablé! ».

 

Et il y a encore et toujours les vraies sirènes de la plage : seins nus et culottes de maillot de bain au milieu des fesses pour un bronzage quasi-intégral.

Quelqu’un peut-il m’expliquer à quoi cela sert d’avoir le bas des reins bronzés ? C’est sexy répondront ceux qui passent plus de temps à regarder ces filles qu’à se baigner pour se rafraîchir les idées (et pas que les idées !)! D’accord, mais si elles attrapent un coup de soleil, comment elles font pour s’asseoir après ? Ah ça, ça échappe à tout le monde !

 

Comme il faut de tout pour faire un monde, après tout, chacun s’occupe comme il veut, surtout pendant ces vacances…

lesueur.jpgPendant que certains font des châteaux de sable, jouent les playboys en rentrant le ventre au risque de tomber en syncope, ou se grillent au soleil du matin au soir pour gagner le concours de Miss et Mister rôtisserie, certains se laissent aller à écouter ce qui se passent autour d’eux… L’air de rien, le nez dans un livre (camouflage idéal), les oreilles trainent ! Ces brèves de comptoir estival sont parfois croustillantes (et véridiques) :

« Entre Carla et Valérie, tu préfères laquelle ? Non, parce que Valérie semble plus coincée quand-même…enfin, en même temps, Carla a couché avec le tout Paris, c’est dire si elle a plus de doigté ! ». Amis de la poésie, bonjour…

 

La plage, c’est un lieu populaire, qui sent bon la détente, la liberté et le mélange des genres.

Ici, nous nous mettons à nu au sens propre comme au sens figuré. Nous y sommes tous égaux et Laurent Voulzy l’exprime assez bien :

« Le soleil donne
De l'or intelligent
Le soleil donne
La même couleur aux gens
La même couleur aux gens
Gentiment »

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25 avril 2011 1 25 /04 /avril /2011 10:49

 

" La paresse s'entretient par le repos, le courage s'entretien par la fatigue"

                                                                                Proverbe chinois

 

A tous ceux qui profitent de se reposer en ce jour férié....et dont je fais partie!

 

Bonne journée les amis et à demain pour de nouvelles aventures!

 

 

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19 avril 2011 2 19 /04 /avril /2011 08:49

 

 

"La vraie nouveauté naît toujours dans le retour aux sources"

 

Puisqu'il est utile de ne jamais oublier d'où l'ont vient, et qui nous sommes, retourner chez soi, lieu de son enfance, berceau familial, est vital.

 

L'inspiration vient toujours du passé, de nos histoires personnelles et se replonger dans nos souvenirs nous ressourcent.

 

Tous en route vers chez nous, notre vrai chez nous!

 

Pour conclure, et surtout pour ceux qui ne connaitraient pas cette magnifique chanson de Françoise Hardy, voici les paroles de La maison où j'ai grandi:

 

"Quand je me tourne vers mes souvenirs... Je revois la maison où j'ai grandi
Il me revient des tas de choses... Je vois des roses dans un jardin
Là où vivaient des arbres, maintenant... La ville est là...
Et la maison, les fleurs que j'aimais tant... N'existent plus...
Ils savaient rire, tous mes amis... Ils savaient si bien partager mes jeux
Mais tout doit finir pourtant dans la vie... Et j'ai dû partir, les larmes aux yeux
Mes amis me demandaient pourquoi pleurer... Découvrir le monde vaut mieux que rester imagesCA4L2M9C.jpg
Tu trouveras toutes les choses qu'ici... On ne voit pas...
Toute une ville qui s'endort la nuit... Dans la lumière...

Quand j'ai quitté ce coin de mon enfance... Je savais déjà que j'y laissais mon cœur
Tous mes amis, enviaient ma chance... Mais moi, je pense encore à leur bonheur
À l'insouciance qui les faisait rire... Et il me semble que je m'entends leur dire
Je reviendrai un jour, un beau matin... Parmi vos rires...
Oui je prendrai un jour le premier train... Du souvenir...

Le temps a passé et me revoilà... Cherchant en vain la maison que j'aimais
Où sont les pierres et où sont les roses... Toutes les choses auxquelles je tenais
D'elles et de mes amis plus une trace... D'autres gens, d'autres maisons
Ont volé leurs places... Là où vivaient des arbres maintenant
La ville est là... Et la maison où est-elle la maison... Où j'ai grandi...

Je ne sais pas où est ma maison... La maison où j'ai grandi
Où est ma maison... Où j'ai grandi"

 

Bonne journée à tous!

 

 

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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 11:07

 

mag

 

Si nous possédons notre « partenaire minceur » avec Contrex, nous avons aussi la chance, nous les femmes, d’être accompagnées tout au long de notre vie par nos magazines fétiches.

 

Tout commence véritablement à l’adolescence. A cet âge-là, les principales préoccupations tournent, bien souvent autour du téléphone, des copines, des garçons, de la mode et du maquillage. La vraie vie, quoi !!!

Girls, ou feu Jeune et Jolie (après 22 ans de bonheur et de sujets plus passionnants les uns des autres, « voilà, c’est fini » !) ont tout compris et trouvent des thèmes intéressants lorsque nous avons 15 ans et que nous sommes en plein apprentissage de la vie.

« Tout sur le french kiss » : heureusement que des journalistes, experts en bisous baveux, sont là pour nous dire comment embrasser ! C’est mieux qu’un cours de sciences naturelles !! Et toute la magie et la spontanéité du moment s’envolent avec nos illusions.

« Organiser une soirée entre potes » : de quoi créer des vocations d’organisatrice dans l’évènementiel !! Le magazine pour adolescentes est aussi conseiller d’orientation.

« 5 bonnes habitudes pour garder la ligne » : le culte de la minceur ou comment devenir obsessionnelle des calories. Le docteur Cohen n’a qu’à bien se tenir.

Une fois passé le cap difficile de l’adolescence où tout est première fois, mais où tout s’est passé comme dans un film parfait, grâce à J&J ou à ses petites sœurs, nous voici enfin des femmes.

 

Entre 20 et 35 ans, trouver son magazine, c’est comme trouver son homme. Nous en essayons plusieurs, jusqu’à ce que nous tombions sur le bon, puis nous restons fidèles pendant plusieurs années.

Le maître mot durant cette période, c’est la séduction : « Sexy, mes cheveux » ou « Découvrez la séductrice qui est en vous ». C’est effrayant de se dire qu’il faut que nous soyons en permanence au top de l’envoûtement pour réussir dans ce monde où les apparences dirigent tout.

Les préoccupations tournent autour de deux sujets principaux : l’idée fixe de la minceur et le sexe. Si nous sommes un peu enrobées et asexuelles, mieux vaut prendre Graines et Plantes Magazine, comme bible du moment : c’est dans la nature que nous puisons nos ressources !!

Plus sérieusement, il faut bien avouer que pour réussir, l’idéal est d’être mince, toujours plus mince (à la limite de devenir passe-muraille !) et de s’assumer sexuellement pour être dans la « normalité ». Quelle tristesse !!!

 

A 40 ans, nous nous assumons enfin, même si nous sommes tentées de dissimuler nos petites imperfections. Et cela, nos nouveaux partenaires mensuels l’ont bien compris : « Lingerie : 5 dessous pour tricher » ! Nous souhaiterions paraître 10 ans de moins et pourtant, nous avons bien l’âge de nos artères ! « Jambes lourdes, les remèdes »…C’est tout de suite moins glamour que les sujets abordés pour les trentenaires.

Heureusement, le sujet transgénérationnel revient comme par miracle. Et à la question « Un sex-toy, pourquoi pas ? », nous répondons naturellement que « Et s’il ne quittait jamais sa femme », c’est une solution comme une autre pour passer le temps !

 

Franchi le cap décisif de la cinquantaine, nous oscillons entre plusieurs magazines, nous piochons sur plusieurs générations, pas vraiment concernées encore par Pleine Vie ou Notre Temps, mais plus dans l’esprit Question de Femmes. Comme si la quinquagénaire était dans un sas en attendant d’être considérée comme sénior plus tard.

Ensuite, s’enchaînent naturellement des sujets comme « Comment mieux vivre la ménopause ? », « Affinez votre silhouette et dopez vos neurones » ou encore « Comment se faire des amis ? ».

Les préoccupations du poids et de sexualité restent présentes. Mais elles s’effacent pour des sujets plus terre à terre : « Comment choisir sa convention obsèques ? », ou « Découvrez tous les tests comparatifs des meilleurs appareils auditifs ». Ca sent le sapin !!!

 

« Ca s’en va et ça revient, c’est fait de tous petits riens »… Les sujets, bien qu’adaptés en fonction de l’âge, restent les mêmes et savent nous fidéliser. Nous pensons apprendre des choses tout au long de notre vie et nous nous sentons mieux accompagnées avec nos magazines fétiches. S’ils servent de bouées parfois, nous nous retrouvons toutes à travers leurs pages. C’est aussi comme cela que naît la solidarité féminine !

 

PS: tous les titres d'articles proposés existent vraiment!! Merci à Sandrine de m'avoir soufflé ce sujet.

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 00:00

 

 

Il n’y a pas d’âge pour apprendre, c’est du moins ce que dit le proverbe. Sauf qu’à 10, 20, 30, 40 ou 50 ans, nous n’avons pas les mêmes capacités physiques et intellectuelles. Ce qui peut mener à des situations cocasses.

 

Vous avez tous dans votre entourage des enfants qui apprennent à lire, des retraités qui se mettent à l’informatique, des jeunes qui passent leur permis, ou des hommes qui prennent des cours de cuisine !

Il reste cependant des activités, qui paraissent naturelles pour certains, et qui demandent un apprentissage, qui se veut plus compliqué passé la petite enfance : la natation ou le ski !

 

bouee.jpgSi vous ne savez pas nager à 25 ans, difficile de justifier à vos amis pourquoi vous ne voulez pas aller à la piscine. Plonger dans le grand bain, au sens propre, comme au sens figuré est alors une torture. Et comme vous ne pouvez pas ramener vos brassards Mickey ou votre bouée Donald devant un public qui risquerait de vous déshabiller du regard (et comme vous n’avez qu’un petit maillot de bain, vous seriez vite mis à nu !), vous vous résignez à prendre des cours. Sans cela, impossible de transformer une lourde pierre en Laure Manaudou !!

 

Idem pour le ski. Si vous avez la chance de pouvoir partir aux sports d’hiver, évitez d’y aller avec des skieurs chevronnés. Ou faites un tour par l’ESF avant. Pour ceux qui ne savent pas ce que signifie cette abréviation, souvenez-vous de Jean-Claude Duss souhaitant prendre un cours avec Anne Laurencin pour la journée…vous comprenez tout de suite mieux de quoi il s’agit !

Je viens récemment de tenter l’expérience, car comme chacun le sait, je suis une casse-cou risque-tout, prête à tout pour vous faire rire et vivre des sensations extrêmes !

Toutefois pour me dispenser d’une humiliation certaine si j’avais pris un cours individuel, j’ai préféré faire du collectif : un pour tous, tous pour un. Entre nuls, j’espérais trouver du soutien (physique pour ne pas tomber et moral pour ne pas m’effondrer !).

Le groupe se scindait en deux : les débutants plutôt prometteurs et les catastrophes ambulantes…et j’aurai préféré ne pas faire partie du deuxième groupe, mais il faut savoir s’accommoder de son sort et assumer sa différence. Après tout, on ne peut pas être bon partout !!

J’ai immédiatement été mise en confiance en rencontrant des personnes beaucoup plus âgées que moi avec le même niveau d’ignorance que moi. A défaut que « tombe la neige », nous tombions ensemble, dans un élan de solidarité.

L’enthousiasme du premier cours a vite laissé place à la rage de ne pas tenir debout. Je n’avais rien à envier à Nathalie Morin (toujours les bronzés font du ski !) qui s’exclamait : « J’y vais mais j’ai peur. Ca va vite, ça va vite, ça va trop vite ! ». Et boum. Savoir chuter n’était-ce pas la base du ski ? Ca au moins, je sais faire et d’une excellente manière : je pense même avoir inventé un nouveau style !!

Les jours passant, la solidarité laissant place à l’abandon de certains déçus par leur performance, et les courbatures augmentant, j’ai fini la semaine sur les rotules, sans jeux de mots ! Mais qui a eu un jour l’idée de poser deux planches sur un sol neigeux pour se laisser glisser au risque de se fracturer les deux jambes ? Il fallait être ingénieusement fou pour créer ce sport.

 

Toujours est-il qu’il faut tester pour apprendre et même si parfois le temps et l’âge jouent en votre défaveur, « l’essentiel, c’est de participer », comme le disait si bien Pierre de Coubertin. Personne ne vous demande de faire les prochains Jeux Olympiques, mais la meilleure des victoires, c’est de vaincre ses peurs et de continuer l’apprentissage de la vie tout au long de votre existence !

 

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10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 22:49

Travailler, c’est bien, mais avoir des activités à côté, c’est mieux. Nous faisons rarement un métier par vocation et passion, alors autant avoir des loisirs qui nous transportent.

 

Certains feront du sport à haute dose, d’autres s’adonneront à la peinture, au chant ou à la danse. Pour ma part, j’ai toujours rêvé de faire du théâtre, mais après une introduction un peu brutale dans ma jeunesse, j’ai dû lutter contre mon appréhension.

 

Ma première expérience, en Alsace, n’a pas été très concluante : moyenne d’âge 45 ans (alors que je n’en avais même theatre.jpgpas 20) et le rôle qui m’est confié tout de suite est celui de « la gourde ». Rôle de composition ou reflet de la réalité ? Je n’ai jamais vraiment su puisque je n’étais pas à l’aise et j’ai préféré écourté cette mascarade.

 

10 ans plus tard, je fais une nouvelle tentative. Plantons le décor : une salle appelée « chapelle », froide avec un agencement des plus impersonnels. Même le chauffage refuse de fonctionner. Une chapelle chauffée et ce sont toutes les quêtes dans les églises qui seraient remises en question. Pas de polémiques.

 

Le prof, qui refuse d’ailleurs ce titre, préfère que nous le qualifiions de metteur en scène.

Gros plan sur cet homme, un vrai personnage. Nous pourrions le surnommer Winnstein : un mélange de Winnie l’ourson, pour le côté « tout petit, tout rond » et de Einstein pour le côté savant fou, cheveux en pétard. Winnstein n’est pas une fashion victime. « Oh, une serpillère !! » « Ah non, non, Pierre, c’est un gilet », la scène du Père Noël est une ordure a dû être écrite pour lui rendre hommage. Comme les adjectifs « beau » et « intelligent » ont du mal à cohabiter, notre metteur en scène a fait le choix de la culture plutôt que de l’esthétique.

 

Le premier cours est très impressionnant. Nous nous croyons en garde à vue : une chaise au milieu de la pièce, chacun son tour, nous passons dessus dans la nuit. Et flash : coup de projecteur dans les yeux. Tout le monde vous regarde, mais aveuglé et seul sur la scène, vous ne voyez rien. Pas un bruit dans la pièce : « J’avoue tout Mr le commissaire. Le vol de bonbons en 1985 à la boulangerie, oui je regrette !! ». Ambiance Blair Witch. Il en faut de l’héroïsme pour revenir la semaine suivante. Etrangement, la moitié des participants à la torture silencieuse de la fois précédente n’est jamais réapparue…

 

Les plus courageux se sont acharnés et se sont dévoilés peu à peu. Ce qui est marrant, c’est de voir pourquoi les gens se trouvent ici. Tous ne sont pas des fanatiques de Molière ou Shakespeare, mais chacun a un but précis. Il y a ceux en quête d’une aisance de communication à des fins professionnelles, ceux qui imaginent que leur timidité maladive va s’effacer avec le temps, puis les non-francophones venus pratiquer la langue de leur nouveau pays d’adoption. C’est à se demander même si les participants connaissent l’amour de la scène tout simplement.

 

L’ambiance est bonne car nous venons tous d’horizons différents. Mais malheureusement, nous sommes mauvais, de piètres acteurs et Winnstein a beaucoup de patience.

Il faut dire qu’avec des questions comme : « C’est qui Feydeau ? Un acteur ? », le niveau ne peut pas être au top !

Pendant que Timidity stresse et prie (dans une chapelle, c’est normal et nous ne sommes jamais à l’abri d’un miracle !) pour éviter de devoir jouer devant tout le monde, China Girl tente de réciter son texte dans un français réinventé. Coinços, cachée derrière ses lunettes et ses épais cheveux, essaye d’esquiver le moment où elle devra prendre la parole et Stressos surjoue pour mieux masquer sa nervosité.

Une vraie troupe de bras cassés, des clowns en puissance. Nous serions mieux dans « La piste aux étoiles » que dans « Au théâtre ce soir ».

 

L’essentiel étant de passer un bon moment et de se faire plaisir, l’objectif est atteint. Le rire et la joie sont partagés. Loisirs, pour le plaisir ; boulot, pour le magot !

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